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Le radon est une mauvaise loterie selon un expert
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Près d’une maison québécoise testée sur cinq présente un taux de radon trop élevé, selon l'Association pulmonaire du Québec.
Ce gaz radioactif, qui est le résultat de la désintégration de l'uranium dans le sol, est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs.
Une situation qui a de quoi faire réfléchir bien des propriétaires selon le président de l'entreprise de St-Jérôme Radon Évolution, Hugo Chabanne, qui observe une zone sensible dans l'ouest des Laurentides.
Les demandes de tests ont d'ailleurs explosé dans ce secteur depuis les dernières années notamment à Oka, Deux-Montagnes et Lachute.
« Une maison peut avoir un niveau de becquerels de 486, alors que son voisin immédiat obtiendrait une mesure de 17 seulement. De là l'importance de faire le test. Ça dépend de la composition du sol, comment la maison est bâtie et l'année de la construction. »
Source: Radon Évolution
« On fait souvent la comparaison qu'à 370 becquerels, c'est l'équivalent d'un paquet de cigarettes par jour, si on est exposé plus de quatre heures. »
L'expert soutient que des solutions existent et que l'intervention d'un professionnel certifié peut réduire la présence du radon jusqu'à 90%.
Monsieur et madame Tout-le-Monde peut se procurer un dosimètre certifié et approuvé par Santé Canada dans certaines quincailleries, via l’Association pulmonaire du Québec ou encore en faisant affaire avec un des professionnels certifiés en mesure du radon au Québec.
L'entrevue intégrale réalisée avec Hugo Chabanne, président de Radon Évolution, est disponible en réécoute ci-haut.
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