Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) L’Ancrage appréhende une hausse des demandes en raison de la pandémie.
L'organisme, qui couvre de Sainte-Adèle à la rivière des Milles Îles, croit que le confinement a permis aux conjoints violents de prendre du pouvoir et a placé certaines femmes dans un état de vulnérabilité.
Surtout que d'année en année, dans 88 % des cas, les agressions à caractère sexuel sont commises par des personnes connues de la victime, donc une personne en qui elle a confiance comme un membre de la famille ou un ami. Ainsi, près de 7 victimes sur 10 ont été agressées sexuellement dans une résidence privée.
À écouter
ENTREVUE | Sophie Gilbert, coordonnatrice du CALACS L'Ancrage qui couvre les 6 MRC au sud des Laurentides
Avec
Mme Gilbert rappelle que la demande importante de services d’aide directe auprès des femmes ou adolescentes de 12 ans et plus vient malheureusement empiéter sur les activités de prévention que les intervenantes veulent faire, notamment auprès des jeunes dans les écoles.
Elle croit qu’un meilleur financement permettrait d'offrir le soutien à la hauteur des besoins dans la grande région des Laurentides et pourrait éliminer les listes d’attente «qui perdurent depuis 25 ans» et qui peuvent parfois décourager des victimes.
Info-aide violence sexuelle 24/7 pour vous ou un proche : 1 888 933-9007 ou via le site web du CALACS L’ancrage.