La Ville de Lorraine fait appel de la décision rendue dans le dossier du talus antibruit longeant l’autoroute 640.
Bien que la Cour Supérieure ait donné raison à la municipalité dans le dossier, l’administration considère que la justice a sous-évalué les préjudices qu’elle a subis. Elle demande donc révision sur les dommages considérés. la Ville de Lorraine souhaite obtenir un dédommagement satisfaisant pour l’ensemble de sa population.
Entretemps, la Ville de Lorraine compte aller de l’avant pour reconstruire un nouveau talus antibruit.
Rappel des faits
Au printemps 2008, des travaux en lien avec la construction d’un mur acoustique le long de l’autoroute 640 ont été amorcés sur un tronçon de 944 m, un projet résultant d’une entente entre la Ville de Lorraine et le ministère des Transports du Québec.
Ce mur devait réduire le niveau de bruit de la circulation automobile et offrir une meilleure qualité de vie aux citoyens riverains de l’autoroute, principalement les résidents des avenues de Bar-le-Duc et de Montsec, du chemin de Saverne ainsi que de la rue Belfort.
Le 4 août 2009, les travaux ont été interrompus en raison de l’affaissement partiel du talus. Afin de faire la lumière sur les causes de cet effondrement, la Ville de Lorraine a alors mandaté la firme d’ingénieur AECOM.
Tous les experts ont conclu que l’argile molle se trouvant sous les sols organiques, et dont la présence n’a pas été constatée lors de l’étude géotechnique, est la cause de l’effondrement.