Les fusions de municipalités ne sont pas nécessairement la réponse au Québec.
C'est ce qu'avance le préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord et maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande.
CIME l'a contacté pour discuter des récentes déclarations de la ministre des Affaires municipales, Geneviève Guilbault, qui faisait un parallèle entre l'engagement des citoyens aux élections municiplales et le nombre, trop grand selon elle, de municipalités au Québec.
Monsieur Lalande a tenu à mettre un bémol sur cette conclusion de la ministre, affirmant d'entrée de jeu que le fait de réélire un conseil sans opposition n'est pas nécessairement un manque d'intérêt du public pour la politique, mais pourrait également être interprété comme une satisfaction des citoyens envers leur conseil municipal.
Quelles sont les solutions devant des coûts qui bondissent, année après année?
Monsieur Lalande affirme qu'il est vrai que de plus en plus d'élus verbalisent certaines inquiétudes liées aux services de qualité qui doivent être rendus à la population, dans un contexte financier sous pression.
C'est ce qui le mène à nous parler de mutualisation des services entre les villes, et même les MRC.
Rappelons que les MRC de la Rivière-du-Nord, des Laurentides et des Pays-d'en-Haut en ont donné un bon exemple récemment, avec l'annonce d'une entente avec l'entreprise Tricentris pour l'entretien des pistes de ski de fond sur les trois territoires.
Il précise par ailleurs précise que le réflexe de réfléchir les services de façon mutuelle avec les villes voisines devient primordial dans le contexte économique actuel.
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