Alors que Mirabel prévoit manquer d'eau d'ici 10 ans si rien n'est fait, de grands préleveurs eux peuvent encore puiser cette pour des miettes de pain.
Un non-sens selon des organismes qui militent pour la protection de l'eau.
De grands embouteilleurs, pompent directement dans la nappe phréatique, alors qu'on connait encore bien peu sa capacité à se régénérer.
Même si Québec veut serrer la vis, ce ne sera pas suffisant, selon Rébecca Pétrin, directrice générale d'Eau Secours.
Flou
« Malheureusement en l’absence de données, on est un peu obligés de donner les permis à l’aveugle » se désole Rébecca Pétrin.
En avril dernier, le ministre de l'Environnement a annoncé les intentions de Québec qui veut augmenter les redevances de 900 %. Présentement, il en coûte 70 $ par million de litres d'eau prélevé. Le gouvernement veut faire passer la facture à entre 150 $ et 500 $ par million de litres d'eau.
Cela dit, selon Rébcca Pétrin, ça ne sera pas suffisant pour décourager les entreprises de ne pas gaspiller l'eau. « On manque de contrôle » conclut-elle.
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