À ce rythme, Mirabel pourrait manquer d'eau d'ici 10 ans si rien n'est fait selon ce qu'a appris CIME.
C'est la préoccupation majeure du bureau de l'environnement qui indique qu'à ce rythme de croissance, les nappes phréatiques ne seront pas suffisantes pour répondre à la demande.
Au banc des accusés : la demande toujours plus grande en eau pour l'entretien des pelouses.
D'où vient l'eau potable à Mirabel ?
Il faut comprendre que l'eau potable de Mirabel provient de deux grandes sources.
Une portion des citoyens de Mirabel reçoivent de l'eau qui est achetée à la Ville de Saint-Jérôme. Cette eau est puisée dans la rivière du Nord dont le niveau varie grandement entre les mois d'avril et d'août.
Une autre portion importante de l'approvisionnement provient de la nappe phréatique. C'est cette dernière qui pose problème.
Comme l'explique M. Duguay, les connaissances sur la capacité de ces bassins souterrains à être regénérés sont plutôt limitées.
Il indique cependant qu'au rythme actuel de croissance de la consommation d'eau, les nappes ne pourront pas répondre à la demande dans 10 ans.
« Le plus gros enjeu pour Mirabel c’est l’approvisionnement en eau.
Une interdiction en vue ?
Au début du mois, Shawinigan devenait la première ville au Québec à interdire l'arrosage des pelouses à l'eau potable.
Bien qu'à court terme cette option n'est pas envisagée à Mirabel, le directeur de l'environnement conclut en affirmant qu'une telle règlementation pourrait être mise en place d'ici la prochaine décennie.
Des règlements d'arrosage plus stricts ont aussi été imposés au cours des dernières années pour tenter de renverser la vapeur.
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