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Les chauffeurs d'autobus veulent un meilleur salaire

Les chauffeurs d'autobus veulent un meilleur salaire
Image / Diane Labombarbe / Getty Images
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La Fédération des employées et employés de services publics-CSN considère que les transporteurs scolaires sont responsables du manque de chauffeurs d'autobus.

Dans un communiqué envoyé ce matin, l'organisation indique que le dossier fait du surplace depuis des mois alors que de nombreux parents et élèves vivent quotidiennement avec des bris de services et des parcours d'autobus annulés à plusieurs endroits au Québec.

Selon la CSN, plusieurs compagnies n’ont pas augmenté le salaire des chauffeurs, même si elles ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats avec les Centres de services scolaires, lors des négociations à la fin de l’été.

« Le processus de négociation s’est tenu avec seulement deux des quatre intervenants du secteur. Les centres de services scolaires (CSS), et surtout, les conductrices et les conducteurs brillaient par leur absence. Pourtant, après l’octroi des sommes du gouvernement qui seront envoyées vers les CSS, chaque transporteur doit négocier les circuits individuels avec ces centres de services scolaires qu’ils desservent. À la toute fin du processus, ce sont les conductrices et les conducteurs qui doivent négocier leurs salaires avec chaque transporteur. Or, actuellement, pour gonfler leurs profits, les transporteurs refusent de remettre certaines sommes dans les poches de celles et de ceux qui conduisent les enfants tous les matins. On a même un CSS qui retient les sommes que le gouvernement a pourtant octroyées au lieu de les rediriger vers les transporteurs, ce qui exacerbe les problèmes que nous connaissons actuellement »

Le syndicat, qui représente notamment les travailleurs de Transcobec dans le grand St-Jérôme, croit que pour attirer et retenir les conductrices et conducteurs de véhicules scolaires, il faut des augmentations salariales majeures.

« À ce jour, plusieurs employeurs n’ont pas augmenté les salaires des chauffeurs en conséquence. Ils sont donc responsables de leurs propres problèmes d’attraction et de rétention. Plusieurs transporteurs semblent plus intéressés par leur marge de profit que par le service aux élèves. Pour nous, il n’y a pas 36 solutions pour attirer et retenir les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires : il faut des augmentations salariales drastiques »

Au cours des dernières semaines, des chauffeurs ont dû faire des moyens de pression ou même menacer de faire la grève pour obtenir un nouveau contrat de travail qui prévoit des augmentations.

Le syndicat CSN affirme que les chauffeurs sont sous-payés pour un travail exigeant alors qu'ils gagnent en moyenne 20 000 $ par année.

La présidente du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN, Josée Dubé, s'est exprimée sur la situation et a répondu à nos questions dans le cadre d'une entrevue, disponible en réécoute ci-haut.

 

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