Le torchon brûle entre la Municipalité de Lac-du-Cerf, dans les Hautes-Laurentides, et ses employés.
La CSN, qui représente une dizaine de travailleurs de la Municipalité, parle d'un climat de travail toxique, dans un communiqué de presse.
La situation aurait été provoquée par l'arrivée du nouveau directeur général, François Landry, en juillet dernier. Le nouveau cadre a refusé de signer la nouvelle entente de travail pourtant entérinée par le conseil municipal.
Dans les derniers jours, une salariée a été placée en arrêt de travail à la suite d’un stress post-traumatique, avant d’être congédiée arbitrairement, affirme la centrale syndicale.
Les travailleurs dénoncent notamment une série de mesures disciplinaires injustifiées. Le syndicat a d’ailleurs engagé plusieurs recours pour défendre les droits de ses membres.
La présidente du Conseil central des Laurentides (CSN), Chantal Maillé, a demandé une rencontre d’urgence avec le maire de la municipalité, Nicolas Pentassuglia, pour trouver une issue à cette crise. Or, il semblerait que l'élu aurait décliné cette requête.
Nous n’avons pas l’impression que les élus municipaux prennent la situation au sérieux. Les travailleuses et les travailleurs ont droit à un milieu de travail sans violence, sans intimidation. Plusieurs actions et plusieurs paroles nous ayant été rapportées sont incompatibles avec la politique de prévention du harcèlement, de l’incivilité et de la violence au travail dont s’est dotée la municipalité en janvier 2019. Il faut agir, et vite.