Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) s'inquiète du roulement de personnel chez les préposés aux télécommunications d'urgence de la Sûreté du Québec.
Malgré une nouvelle entente conclue dans les derniers mois, comprenant une prime de 10 %, plusieurs quittent leur poste.
Dans la cinquantaine de travailleurs des 2 centres de gestion d'appel de Gatineau et Mascouche, neuf salariés d'expérience ont quitté récemment et six autres s'apprêtent à les suivre.
Le SFPQ explique la situation, notamment, par l'écart salarial avec les travailleurs des centrales municipales 9-1-1.
C’est vraiment la classification du corps d’emploi, la problématique. Dans le fond, ils (préposés aux télécommunications) ne sont pas reconnus comme des services d’urgence par la Sûreté du Québec. Ce qui fait que leur salaire est moindre que leurs homologues travaillant pour le 9-1-1 dans les villes. On parle d’une différence de 15 000$ à 30 000$ annuellement. Ça génère un autre problème qui est une pénurie de main-d’œuvre. Les CGA sont toujours en roulement parce que justement ils peinent à retenir leurs employés.