Une équipe de recherche en biologie de l'Université du Québec à Montréal s'intéresse aux dommages du grand pic sur les poteaux d'Hydro-Québec à St-Jérôme.
Des résidents du secteur Bellefeuille, du Domaine Parent et du Quartier Montmartre ont reçu une lettre pour que les chercheurs puissent avoir accès à leur terrain.
On y explique que l'objectif du projet, réalisé en collaboration avec Hydro-Québec, est de prendre des données importantes sur les arbres et sur les poteaux électriques où le plus grand des pics-bois du Québec creuse des trous pour y installer son nid, ce qui cause des maux de tête aux compagnies hydroélectriques.
Des visites sont prévues au courant du mois de juillet.
Un phénomène grandissant
Selon Francis Labbé, porte-parole d'Hydro-Québec, qui nous a accordé une entrevue à ce sujet (disponible en réécoute ci-haut), le phénomène est grandissant et représente une préoccupation pour la société d'État.
Ce qu'on essaie de voir ou de vérifier c'est est-ce que les grands pics s'intéressent à nos poteaux parce qu'on retrouve de moins en moins d'arbres de taille comparable dans l’environnement ? Parce que c'est un gros oiseau quand même. Et il y a une autre explication qui pourrait être possible et qu'on a soumise à ces chercheurs, c'est est-ce que ce n'est pas la présence de fourmis charpentières qui attirent les pics-bois ?
Depuis 10 ans au Québec, ce sont 110 000 poteaux de distribution qui ont été endommagés par ces oiseaux et de ce nombre, 15% ont dû être remplacés.
Les coûts des dommages ne sont pas connus.