Montréal accueille la 24e Conférence internationale sur le VIH-SIDA, ce week-end.
En marge de cet important rendez-vous, des intervenants québécois oeuvrant auprès des personnes atteintes du virus demandent à Québec de créer un comité de travail pour développer une stratégie concertée.
De plus, ils réclament d'Ottawa de hausser le budget dédié à 100 millions annuellement. Ces deux requêtes visent à éradiquer la maladie d'ici 2030.
Le docteur Jean Robert, de l'organisme Le Dispensaire et qui est pionnier québécois en la matière tient à rappeler aux acteurs politiques l'importance du milieu communautaire dans la lutte au VIH-SIDA...
On vit nous, dans les groupes communautaires, l’indifférence de l’énorme structure bureaucratique dont on fait le travail, puisque nous sommes sur le terrain. On n’a pas les facilités et qui, plus est, on nous méprise. C’est qu’on en déduit de tout ça, c’est l’indifférence à notre endroit qui est apparu, plus particulièrement, lors de l’arrivée de la pandémie de la COVID-19. On a été, pratiquement, écarté de l’intervention.