Les chantiers du ministère des Transports du Québec sont devenus des toilettes à ciel ouvert selon le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec.
L'organisation affirme que les employés du MTQ n'ont pas accès à des installations sanitaires, ce qui enfreint la Loi de la santé et sécurité du travail, et sont obligés d’uriner et de déféquer dans la nature.
Le président régional du SFPQ, Michel Girard, dénonce haut et fort la situation aujourd'hui et considère que cette pratique est particulièrement aberrante et dégradante pour les travailleuses.
Dans les Laurentides, il y a des ouvrières qui se sont fait dire d'aller s’acheter des urinoirs pour femmes pour pouvoir faire leurs choses debout, comme les autres. C'est assez aberrant.
À certains endroits, les toilettes restent dans les centres de services. Les gestionnaires disent d'aller au dépanneur le plus proche, mais on s'entend qu'il n'y a pas toujours un dépanneur près d'un chantier et ce ne sont pas tous les dépanneurs qui tolèrent qu'on utilise les toilettes sans acheter.
Il faut que tout le monde ait accès à des toilettes chimiques. On demande au ministre des Transports, François Bonnardel, de corriger rapidement cette pratique.
Selon le SFPQ, le manque d'installations sanitaires est dénoncé depuis plusieurs mois auprès du MTQ, qui n'a pas encore réagi.