La fermeture d'urgence par la DPJ du camp Hiboux des jeunes de St-Hippolyte cette semaine crée toute une commotion chez les parents et les employés.
Il n'y aurait jamais eu une intervention aussi importante dans un camp de vacances au Québec que celle qui s'est déroulée mercredi avec des policiers sur place, selon des gens du milieu.
Encore consterné ce matin, le directeur général Dave Allaire croit qu'une situation impliquant du personnel, survenu trois jours avant l'arrivée de la DPJ, pourrait avoir mené à une plainte.
C'est ce qu'il a affirmé dans une entrevue (disponible en réécoute ci-haut) qu'il nous a accordée ce matin ajoutant que la DPJ refuse de répondre à ses questions.
Il dit avoir à nouveau proposé à la DPJ de mettre une nouvelle direction intérimaire pour permettre la réouverture du camp, ce qui a lui a été refusé.
Relocalisation
Pour venir en aide aux familles des 150 enfants touchés par la fermeture, la municipalité Saint-Hippolyte est en pourparlers avec le Camp Bruchési qui pourrait en accueillir un certain nombre sur son site.
Dans un courriel envoyé aux parents ce matin, la direction de Bruchési se dit toutefois très prudente dans sa démarche d'analyse de la situation et s'assurera, si elle va de l'avant, que la sécurité et le service présentement offert ne soient pas affectés.
Hier, la DPJ des Laurentides a indiqué à CIME que par souci de confidentialité, les motifs de l'enquête visant Hiboux des jeunes ne peuvent pas être dévoilés, ajoutant qu'elle a le devoir de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection des enfants lorsqu’elle a des raisons de croire que leur sécurité ou leur développement sont compromis.