Les conducteurs et conductrices d’autobus scolaires des Laurentides ne lâchent pas le morceau et demandent que leurs salaires soient revus à la hausse.
Pour se faire entendre, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) organise un rassemblement régional et une marche, vendredi, à Saint-Jérôme.
Les travailleurs, qui déplorent leur «maigre» salaire de 20 000 $ en moyenne par année, partiront vers 11h de la Place des festivités, sur la rue de la Gare, pour se rendre au bureau du député caquiste Youri Chassin.
Manque de reconnaissance
En entrevue (ci-haut), la présidente du secteur transport scolaire à la FEESP-CSN, Josée Dubé, a une fois de plus dénoncer le manque de reconnaissance envers le métier de chauffeurs qui mériterait, selon elle, un taux horaire de 25 $.
Selon le syndicat, si le gouvernement du Québec ne réajuste pas le tir dans les prochaines semaines, de nombreux chauffeurs quitteront le métier ce qui mettrait en péril le transport scolaire à la rentrée.
La FEESP-CSN indique que la majorité des transporteurs scolaires doivent renouveler leur contrat avec les centres de services scolaires d’ici la fin du mois d’août.