Des parents sont déçus du gouvernement Legault qui a fait de grandes promesses dans le dossier de l’école secondaire de Prévost.
On constate que le projet, attendu depuis au moins 10 ans à Prévost et St-Hippolyte, stagne même s'il a été confirmé en janvier 2020 par Québec.
C'est que la Société québécoise des infrastructures (SQI) cherche encore l’emplacement idéal pour construire l'école et analyse en ce moment 4 sites, dont celui du parc régional de la Rivière-du-Nord au bout du Chemin du Plein Air et de l'ancien Golf Shawbridge. (MISE À JOUR : La députée Marguerite Blais a affirmé ce matin que le terrain de l'ancien Club de golf Shawbridge a été choisi.)
Pendant ce temps, l'échéancier des travaux ne cesse de s'allonger tout comme la liste des besoins du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord qui manque cruellement d'espaces pour loger ses élèves.
«Peut-être leurs enfants à eux»
Danna Beaulieu, mère de 2 garçons de 8 et 11 ans, fait partie des parents qui se battent pour que ses enfants fréquentent l’école secondaire de Prévost.
Elle avoue toutefois avoir perdu tout espoir.
«On est déçu et on est fâché. Ça fait plus de 20 ans qu'ils nous promettent une école secondaire. Ce n'est pas d'aujourd'hui et je ne vois pas le jour où ça va arriver. Dernièrement., je me suis fait à l'idée. Je ne m'attends pas à ce que mes enfants aillent à l'école secondaire de Prévost. Peut-être leurs enfants à eux. J'ai perdu espoir complètement.»
Source: Danna Beaulieu et sa famille
«C'est tellement dommage parce qu'on n'a rien pour nos ados. On a pleins de projets pour nos plus jeunes, pleins pour nos personnes âgées avec Marguerite Blais, la nouvelle maison des aînés. C'est super, mais il y a un gros manque pour nos adolescents.»
Silence radio à la CAQ
Appelée à maintes reprises à commenter le dossier sur nos ondes, la députée de Prévost, Marguerite Blais, a refusé de se mouiller publiquement au cours des dernières semaines.
L’école secondaire de Prévost, qui doit accueillir 1000 élèves, vient répondre à un énorme besoin de places, comme l'a indiqué le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, il y a presque 1 an jour pour jour.