Le maire de Prévost aimerait obtenir l'entière responsabilité de la route 117.
Selon Paul Germain, si le ministère des Transports lui laisse la gestion et l'entretien de cet important tronçon provincial qui traverse la ville, comme il le souhaite, il faudrait aussi que le soutien financier suive.
Il croit que cette décision permettrait d'implanter rapidement des mesures pour assurer la sécurité des citoyens, compromise à certains endroits, comme réduire les limites de vitesse.
«Plus au sud à Prévost, il y a des sections à 70 km/h et à 90 km/h. Les citoyens, par exemple du Domaine laurentien ou à la Place Bon-Air, ont de la misère à sortir de leur domaine. C'est à chaque fois hasardeux et dangereux. C'est clair qu'il va y avoir un jour des accidents. (...) Malheureusement, ce n'est pas dans l'ADN du ministère des Transports. (...) Il faut nous permettre de se réapproprier ce boulevard-là.»
Mieux entretenir la 117
«Les routes du Québec, c'est un monstre et elles ne sont pas toutes en bon état. Il (le MTQ) pourrait nous déléguer une partie de ses responsabilités et nous on pourrait s'en occuper et en prendre bien soin. (...) On sent une certaine ouverture à ce niveau-là.»
Appelée à réagir sur cette possibilité et sur les flèches lancées la semaine dernière dans La Presse par plusieurs maires et mairesses du Québec dénonçant les piètres façons de faire du MTQ face aux routes dangereuses, l'organisation n'a pas répondu à nos questions.
Vous retrouverez l'entrevue intégrale avec le maire Germain ci-haut.