Au tour du syndicat des intervenantes et des travailleuses sociales de dénoncer ce qui se passe entre les murs des centres jeunesse des Laurentides.
L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) des Laurentides est très dure face à l'employeur.
Le syndicat considère que le CISSS des Laurentides n'a aucune sensibilité à l'égard de ce que vivent les employés au quotidien, majoritairement des femmes, et va même jusqu'à dire qu'il manque à ses obligations de protéger leur santé et leur sécurité.
Marie-Eve Meilleur, de l'APTS Laurentides, indique que ses membres vivent avec un stress constant face aux armes et aux objets tranchants qui retrouvent à l'intérieur des centres, comme CIME le rapportait mardi.
Elle affirme également que le personnel se fait frapper, mordre, tirer les cheveux et reçoit des menaces au quotidien par des enfants et adolescents violents.
Mme Meilleur déplore la banalisation des gestionnaires face à ces gestes qui, selon elle, nuisent à ces jeunes en difficulté.
Une rencontre d'urgence sera demandée au CISSS des Laurentides et avec la CNESST.