De moins en moins d'étudiantes s'inscrivent au programme collégial Technique d’éducation à l’enfance.
Dans les Laurentides, la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) s’inquiète de la réduction de près du quart du nombre d'inscriptions dans les six dernières années.
La fédération craint que le gouvernement ne mise tous ses œufs dans le même panier en multipliant les formations courtes durées au détriment du programme collégial.
Pour la présidente locale du Syndicat des intervenantes en petite enfance des Laurentides (SIPEL-CSQ), Vicky Goyette, l'attraction passe inévitablement par la revalorisation du métier...
Mais en fait, je pense que ce n’est pas tant la formation qui n’est pas attrayante, mais c’est la profession qui ne l’est plus. En tous les cas, les jeunes ne la voient plus aussi attrayante que moi à mon époque. Cette profession-là, elle n’est pas valorisée malheureusement.