La Coalition Santé Laurentides est à l'Assemblée nationale à Québec aujourd'hui pour dénoncer, de nouveau, le sous-financement en santé et services sociaux dans la région.
Une conférence de presse aura lieu à 11h au cours de laquelle les porte-paroles de la CSL, dont Dr Simon-Pierre Landry, médecin de famille à Mont-Tremblant et à l’urgence de l’hôpital de Sainte-Agathe, feront une annonce.
La Coalition Santé Laurentides rappelle que la région est celle qui a connu la plus importante croissance démographique au Québec au cours des dernières années.
Depuis trois décennies, la population a doublé, elle vieillit et le nombre de villégiateurs est en hausse constante.
Malgré ce constat, elle est la pire en termes d’accès aux soins de santé selon la CSL qui ajoute que les centres hospitaliers n’ont pas été agrandis et n’ont pas été modernisés de façon adéquate.
L'organisation se rend donc à Québec pour faire entendre raison au ministre de la Santé Christian Dubé et pour obtenir un important rattrapage financier.
Des réactions sont à venir aujourd'hui.
MISE À JOUR | Une autre motion appuyée unanimement
L'Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une motion, la deuxième en un an, qui reconnaît la situation alarmante en matière d'accès aux soins de santé dans les Laurentides.
Selon le Dr Simon-Pierre Landry, porte-parole de la CSL, médecin de famille à Mont-Tremblant et à l’urgence de Sainte-Agathe, Québec doit aussi augmenter le nombre de permis de pratique octroyés à de nouveaux médecins dans les Laurentides.
« La population laurentienne, qui continue de s’agrandir, ne dispose ni des infrastructures modernes nécessaires ni des ressources en nombre suffisant pour assurer les besoins en santé et la sécurité de ses résidents. Actuellement, rien ne nous indique que les choses s’amélioreront dans l’horizon des dix prochaines années. Nous voulons avoir confiance que nous avons été entendus et surtout que des engagements concrets se matérialiseront rapidement »
« Il est temps que Québec démontre concrètement de la proactivité vis-à-vis plusieurs engagements passés et de ce que défendent depuis les deux dernières années les élus municipaux, les médecins, le Conseil des médecins, des dentistes et des pharmaciens du CISSS des Laurentides, les gens d’affaires, les groupes communautaires et associations de personnes âgées, les associations d’usagers et les institutions d’enseignement postsecondaire de la région. Les Laurentides veulent leur juste part, ni plus ni moins »
La CSL dit avoir été entendue par le ministre de la Santé, Christian Dubé, rencontré ce matin.