Une cinquantaine de familles des Laurentides se sont portées volontaire pour héberger des familles ukrainiennes qui fuient leur pays envahi par la Russie.
C'est ce que nous confirme Line Chaloux, directrice du COFFRET, qui oeuvre auprès des nouveaux arrivants dans la région et qui coordonne cette impressionnante mobilisation.
Elle soutient toutefois que l'arrivée des ressortissants ukrainiens se fait encore au compte-gouttes puisque le processus pour venir au Canada est fastidieux.
C'est pourquoi le COFFRET récolte des fonds via www.lecoffret.org afin d'acheter des billets d’avion pour accueillir plus rapidement ceux et celles qui choisissent la région comme terre d’accueil.
Concernant le projet de transformer l'ex-monastère des Jésuites à St-Jérôme en lieu d'accueil temporaire pour aider les Ukrainiens, qui était déjà en cours, Mme Chaloux confirme qu'il a été abandonné en raison des coûts exorbitants.
Une forte solidarité
La directrice du COFFRET indique également que beaucoup d'employeurs ont jusqu'à maintenant levé la main pour embaucher des Ukrainiens et que plus de 400 offres d'emplois les attendent des Hautes aux Basses-Laurentides.
L'organisme régional, basé à St-Jérôme, travaille avec près de 260 bénévoles à travers la grande région, en collaboration avec l’Association ukrainienne des Laurentides et plusieurs partenaires.
L'entrevue intégrale que nous a accordée la directrice du COFFRET, Line Chaloux, est disponible ci-haut.