Le Bureau de l'inspectrice générale de Montréal recommande de résilier, dès qu'elle le pourra, les contrats de la Ville avec l'entreprise Services Ricova, en plus de transmettre le dossier à l’Unité permanente anticorruption.
Cette même entreprise fait affaire avec de nombreuses villes au Québec, dont Saint-Jérôme.
Appelé à commenter, le Bureau de l'intégrité professionnelle et administrative (BIPA) a indiqué à CIME que contrairement à Montréal, Ricova ne s’occupe pas de revaloriser les matières recyclables à Saint-Jérôme.
L'entreprise Services Ricova, qui détient une autorisation de contracter de l’Autorité des marchés publics (AMP), se charge uniquement de la collecte des déchets et du transport des matières résiduelles depuis septembre 2019.
Malgré tout, le BIPA confirme avoir effectué des vérifications, en concluant que la nature du problème vécu dans la métropole n’a pas son équivalent ici.
«À la lumière de nos vérifications concernant le contrat avec Services Ricova inc., aucun élément ne nous porte donc actuellement à faire des recommandations à la Ville de Saint-Jérôme.»
Le contrat avec Ricova se poursuivra jusqu’au 31 août 2024 et la Ville pourra le prolonger jusqu'au 31 août 2026.