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Violence conjugale : une travailleuse sociale intégrée à la police de Blainville
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La police de Blainville et la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes bénéficieront d’une aide financière du gouvernement dans la lutte contre la violence conjugale et les féminicides.
La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a annoncé ce matin l'octroi d'une enveloppe de 3,1 millions de dollars sur trois ans à 11 corps de police municipaux au Québec pour l'ajout d'effectifs spécialisés en la matière.
Ces investissements visent notamment à améliorer la prise en charge et l'accompagnement des victimes par les policiers et à rehausser la surveillance des personnes reconnues coupables de violence conjugale.
À Blainville, une travailleuse sociale entrera en poste dès le 31 mars, comme l'a confirmé Sara Tousignant, porte-parole du Service de police, en entrevue (ci-haut) ce midi.
Le mandat de cette travailleuse sociale pourrait être renouvelé après trois ans à Blainville, selon les besoins.
À la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, on va également embaucher une travailleuse sociale, dès ce printemps, pour travailler en collaboration avec les policiers et les intervenants œuvrant en violence conjugale.
Les corps de police visés sont ceux L'Assomption/Saint-Sulpice, de Blainville, de Bromont, de Châteauguay, de Mascouche, de Mercier, de Repentigny, de Saint-Jean-sur-Richelieu, de Thetford Mines, de la Régie de police de Memphrémagog et de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes.