Plus d'un poste de pharmacien sur quatre en établissement de santé dans les Laurentides n'est pas pourvu en ce moment.
C'est 26 % des emplois qui sont vacants ou 15 postes à temps complet. L'an dernier le pourcentage d'inoccupation était de 29 %.
Par contre, les jours de dépannage, où les établissements de santé ont dû faire appel à une ressource extérieure à un prix plus élevé, se sont accrus de 358 dans la dernière année pour atteindre 1331 jours.
La méconnaissance de l'emploi auprès des finissants explique, en partie cette pénurie, mais le principal problème demeure le salaire.
Cette pénurie de pharmaciens dans nos établissements de santé, elle est là depuis plusieurs années. Ce qu’il faut faire, c’est de faire connaître la profession à nos étudiants pharmaciens qui terminent leurs quatre ans de formation pour qu’ils soient attirés éventuellement par le réseau public. L’autre élément qui n’est pas négligeable du tout, c’est qu’on doit maintenir une rémunération concurrentielle avec le secteur privé.