De nombreuses infirmières dénoncent depuis des jours les retards de paiement qu'elles subissent de la part de leur employeur.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec a lancé la semaine dernière une nouvelle offensive, appelée « Mobilisées pour être payées », pour que le gouvernement verse les sommes dues aux travailleuses de la santé, au front depuis le début de la pandémie.
Selon Julie Daignault, présidente du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL), la majorité des montants attendus dépassent plus de 3000 dollars en salaire rétroactif et en « prime COVID » et certaines travailleuses attendent plus de 16 000 dollars.
Le syndicat affirme que Québec demande encore un nouveau délai, soit jusqu'au 1er mars, et ne présente aucune garantie que le délai sera respecté.
Jeudi dernier, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a réagi en soulignant que ces retards sont inacceptables et que le problème serait réglé rapidement.