L'autogestion des horaires par les infirmières sera prochainement testée dans les Laurentides.
C'est ce que le Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, affilié à la FIQ, a confirmé à CIME ce matin.
La présidente Julie Daignault indique être au début des discussions avec l'employeur, mais souhaite la mise en place de ce modèle de gestion le plus rapidement possible.
Cette solution pourrait permettre une flexibilité et une conciliation travail-vie personnelle.
À l'Hôpital de Baie-Saint-Paul, cette nouvelle formule de travail s'avère être un grand succès, au point où aucun temps supplémentaire obligatoire n'a été imposé depuis trois semaines.
Le TSO est encore monnaie courante
La présidente du Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides dénonce de nouveau l'utilisation courante du temps supplémentaire obligatoire au CISSS des Laurentides, malgré la nouvelle convention collective entre le gouvernement du Québec et la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ).
Julie Daignault affirme également que l’employeur «s'entête» à modifier ou afficher des postes avec des quarts en rotation, soit jour/soir ou jour/nuit, alors qu'on souhaite ramener de la stabilité dans les équipes de travail.