CIME a appris que la CNESST se penche sur l'altercation impliquant deux infirmières de l'urgence de Saint-Jérôme qui ont été attaquées par un patient dans les derniers jours.
Le 23 octobre dernier en soirée, deux infirmières ont été frappées par un homme en crise dans un corridor qui n'aurait ni bouton d'aide en cas d'urgence ni sortie d’urgence. L'une d'elle a été atteinte au visage.
Selon nos informations, un inspecteur se rend sur place ce matin pour visiter cette partie névralgique de l'Hôpital régional de Saint-Jérôme.
«Un dossier a été ouvert et une intervention d’un inspecteur de la CNESST est prévue sous peu. Nous aurons plus d’information à la suite de l’intervention sur place de l’inspecteur. L’inspecteur doit d’abord évaluer les circonstances de cet événement et des recommandations pourraient par la suite être émises.»
Différentes sources confirment que de nombreuses personnes vont aussi rencontrer cet inspecteur aujourd'hui : la gestionnaire de l’urgence, des gens qui travaillent à la prévention de la violence au travail et les responsables santé et sécurité au travail des syndicats, notamment.
Depuis les récents événements, la pression est forte sur l'employeur, le CISSS des Laurentides, et les autorités impliquées pour sécuriser davantage l'urgence de Saint-Jérôme.
Du personnel soignant dénonce le manque de surveillance et de salles d’isolement pour les patients en crise, surtout que ce n'est pas la première fois que des employés sont blessés sur leurs lieux de travail.