Au tour des garderies privées non subventionnées de la province à mettre de la pression sur le gouvernement Legault.
Une journée de grève est prévue demain, mercredi 20 octobre, dans les 82 installations des Laurentides.
Le personnel et les gestionnaires se donnent rendez-vous devant les bureaux de circonscription de leurs députés respectifs.
Pierre Mathieu, propriétaire de deux garderies à Prévost et Piedmont, nous parle des trois enjeux réclamés par les garderies privées non subventionnées...
La première, c’est d’avoir un plan de conversion qui permettrait à toutes les garderies privées non subventionnées qu’il le désire de devenir subventionnée via un plan accéléré. La deuxième revendication est le rehaussement du crédit d’impôt et l’élimination de la modulation des tarifs de garde en fonction du revenu. Finalement, notre troisième point, on a besoin d’un plan réel pour régler la pénurie de main-d’œuvre.
Chez nous, c'est 4609 places qu'on retrouve dans les garderies privées non subventionnées, dont 655 pour les poupons de 0 à 18 mois.
La Presse rapportait, hier, l'intention de Québec d'alléger la facture des parents dont les enfants fréquentent ces endroits.
Cette intention est saluée par le regroupement qui ne veut pas s'emballer trop à l'avance.