Nombre d'acteurs de la pêche sportive craignent la fermeture de la pisciculture de Lac-des-Écorces.
Ils sont plusieurs dans le domaine à soutenir que le secteur privé ne pourra pas approvisionner à la fois les clubs d'ensemencement, les pourvoiries et la SÉPAQ, malgré les prétentions du ministère.
Jean-Simon Émard, pêcheur amateur, demande à Québec de sauvegarder la pisciculture des Hautes-Laurentides et d'investir les 8 millions nécessaires pour sa mise à niveau...
Le ministère (des Forêts, de la Faune et des Parcs) a beau affirmer le contraire, c’est-à-dire que le privé va suffire à la demande après la fermeture de la pisciculture de Lac-des-Écorces, mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas 20 M$, ce n’est pas 100 M$ qu’on a besoin pour les rénovations, mais c’est seulement 8 M$. Pendant ce temps-là, le gouvernement a mis 20 M$ à l’autre pisciculture, celle de Baldwyn en Estrie qui produit 10 tonnes de poissons par année alors que chez nous, à plein rendement, on parle d’une production de 35 à 40 tonnes annuellement.