Le Syndicat des travailleuses/travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux (STTLSSS-CSN) fulmine après les accusations portées, la semaine dernière, contre son vice-président.
Steve Bouchard a été accusé de méfaits pour des gestes qu'il aurait posés sur des propriétés du CISSS des Laurentides dans le cadre d'actions syndicales.
Le président syndical Dominic Presseault est sidéré par cette façon de faire de l'employeur...
Tout ça ç’a été fait dans les moyens de pression en lien avec les négociations nationales. C’est la première fois que je vois ça en 20 ans que l’employeur utilise les forces policières pour essayer de contrer une négociation, moi j’ai jamais vu ça. On ne s’est pas attaqué à la population, on ne s’est pas attaqué aux patients. Tout ce qu’on essaie de faire valoir à l’employeur, c’est qu’on essaie de lui démontrer que tout ce qu’on fait comme démarche est légitime. Ce qu’on veut c’est de meilleures conditions de travail pour les travailleurs pour pouvoir soigner les gens de façon appropriée également.
RÉACTION
Le CISSS a réagi à la sortie du syndicat de la santé.
Le CISSS des Laurentides a toujours respecté et respectera toujours le droit des syndicats et de leurs membres de revendiquer des droits et des conditions de travail et ce, dans tous les contextes de manifestations et de moyens de pression respectant les limites de la légalité. D’ailleurs, dans une très grande majorité de cas, ces activités se déroulent toujours de façon respectueuse. Dans le cas qui nous occupe, le CISSS n’a pas déposé de plainte contre une personne en particulier ni contre une activité syndicale, mais a plutôt dénoncé un méfait survenu à l’automne dernier à l’égard de ses biens, meubles et immeubles. Il appert que l’intervention de la police a fait suite aux conclusions de l’enquête effectuée par celle-ci, et n’a aucun lien avec les relations syndicales de l’organisation.