Une dame qui a assisté à la célébration de Pâques, dimanche dernier (4 avril), à l'église Saint-Antoine de Saint-Jérôme a été choquée par ce qu'elle a constaté en regard aux mesures sanitaires.
La femme, qui a tenu à conserver l'anonymat, nous a indiqué avoir observé beaucoup de fidèles qui ne portaient pas le masque, essentiellement des clientèles qui n'avaient pas été encore vaccinées contre la COVID.
De plus, elle doute que les échanges de poignées de mains durant la messe aient été faits entre membres d'une même famille et souligne que les membres de la chorale ne semblaient pas tous respecter la distanciation de deux mètres.
Le Vicaire général et chancelier du Diocèse de Saint-Jérôme, l'abbé Fabrice Nsamolo, avec les informations dont il dispose, croit que la cérémonie s'est déroulée dans le respect des normes...
Chaque famille, une bulle familiale, occupe un banc. S’ils sont trois, s’ils sont quatre ou cinq, ils sont sur le même banc. Alors les poignées de mains ont été faites entre gens d’une même famille. Je ne sais pas combien de personnes il y avait dans la chorale, cinq, six, sept, c’est possible. Toutefois, dans cette chorale-là, il y a trois personnes qui sont de la même famille. Alors il y en avait deux ou trois autres qui n’étaient pas de la même famille et la distanciation physique était respectée.
La paroisse St-Antoine a fermé pour la semaine son presbytère et suspendu ses activités de pastorale après qu'un cas de COVID se soit présenté chez une bénévole.
On ignore pour l'instant si les célébrations du week-end prochain auront lieu ou non.
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