Le feu vert accordé par Québec pour rouvrir les salles de cinéma dès le 26 février est loin de réjouir les propriétaires de cinéma.
Les conditions imposées pour la reprise des opérations sont tout simplement exagérées, selon eux.
Le propriétaire du Cinéma Pine de Sainte-Adèle, Tom Fermanian, estime qu'il perdra de l'argent s'il rouvre ses portes avec les clauses actuelles.
C’est un peu, un cadeau empoisonné. La grosse surprise c’est qu’on interdit la vente de confiseries alors que ça représente de 35 % à 50 % de nos profits au cinéma. Avec le couvre-feu qui est maintenu à 20 h, en zone rouge, cela veut dire qu’on enlève toutes nos représentations en soirée. En plus, la distanciation sociale qui nous permet d’accueillir au plus 250 personnes par salle. Avec toutes ces contraintes-là, on est en train de calculer, mais d’après moi on ne pourra pas rouvrir sous ces conditions-là
L'Association des propriétaires de cinémas du Québec tient une rencontre virtuelle, ce matin. Une position commune pourrait, ensuite, être adoptée.
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