Près d'un poste de pharmacien sur trois (29 %) en établissement de santé dans les Laurentides n'est pas pourvu en ce moment.
L’Enquête annuelle de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES) révèle que c’est 16 postes à temps complet sur les 54 du réseau qui sont actuellement vacants.
La méconnaissance de l'emploi auprès des finissants explique, en partie cette pénurie, mais le principal problème demeure le salaire.
L'APES demande à Québec de maintenir une rémunération concurrentielle fixe et non tributaire du renouvellement des ententes de travail.
On doit maintenir une rémunération concurrentielle avec le secteur privé et s’assurer que cette rémunération est fiable. Actuellement, dans les Laurentides, la rémunération des pharmaciens d’établissements de santé est constituée de 20 à 50 % de ce qu’on appelle « les mesures temporaires » c’est-à-dire une portion du salaire qui est remise en question à tous les 3,4,5 ans parce que ce n’est pas pérennisée.
L’insuffisance de soins pharmaceutiques en établissement de santé engendre aussi plusieurs conséquences négatives pour les patients hospitalisés, ambulatoires et hébergés en CHSLD.
On peut penser, notamment :
- l’augmentation des risques d’incidents et d’accidents médicamenteux;
- l’allongement de la durée moyenne des hospitalisations;
- des risques d’effets indésirables et d’interactions;
- des retours à l’urgence et des réhospitalisations
- une diminution de la qualité de vie des patients;
- des coûts supplémentaires pour le système de santé.
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