Des itinérants tiennent les autorités jérômiennes très occupées depuis de nombreuses semaines.
Selon nos informations, le dossier est devenu une patate chaude alors que des sans-abris allument des feux pour se réchauffer au parc Henri-Daoust, derrière l'église Ste-Paule, puisque les ressources d'aide et d'hébergement sont fermées jusqu'en milieu de soirée.
Cette situation qui perdure nécessite constamment l'intervention des pompiers et des policiers de St-Jérôme qui doivent faire respecter la règlementation alors que les feux à ciel ouvert sont défendus, et ce, en tout temps.
Certains résidents du secteur, qui se sont confiés à CIME, craignent les méfaits et demandent à ce que des agents de sécurité soient déployés autour du refuge.
Il en a d'ailleurs été question lors de la dernière assemblée du conseil municipal, mais sans que la mairesse suppléante Sophie St-Gelais confirme un plan d'action pour assurer une meilleure cohabitation.
La Ville de St-Jérôme affirme que la Centrale des citoyens n'a enregistré que 3 plaintes depuis l'automne ; l'une concernant la sécurité des enfants dans le parc Henri-Daoust, une autre de la part d'un employé de la Caisse Desjardins qui, un soir, était inconfortable dans le stationnement et la dernière provenant d'un résident mécontent des déchets sur son terrain et aux alentours.
Questionnés par CIME, le Service de police et la Ville de St-Jérôme doivent réagir au cours des prochaines heures.
La mairesse suppléante Sophie St-Gelais, qui est aussi mandataire aux organismes communautaires et au mieux-être de la communauté, nous accordera une entrevue à ce sujet mardi après-midi.