L'ancien maire de Sainte-Adèle et homme d'affaires, Robert Milot, a livré bataille à deux reprises au directeur général des élections du Québec (DGEQ) au cours des cinq dernières années.
L'homme a englouti au total 100 000$ de frais d'avocat dans deux procès. Une première cause, qui s'est réglée hors cour, concernait un don à la Coalition avenir Québec en 2014.
Le second dossier, qui portait sur son rapport de dépenses dans l'élection partielle à la mairie qui l'a couronné en 2016, s'est conclu par un verdict de culpabilité en novembre 2019.
Dans ce deuxième procès, l'ex-élu adélois a, même, évoqué l'arrêt Jordan, délais déraisonnables, recours qu'il a perdu.
Accusé deux fois de manoeuvres électorales frauduleuses, il a perdu ses droits électoraux au scolaire, municipal et provincial pour cinq ans, à l'issue de la deuxième affaire.
En entrevue à CIME, Robert Milot nous a fait savoir qu’il milite pour que le projet de loi qui prévoit une gradation des offenses et sanctions soit adopté par l'Assemblée nationale...
Parce que ça va être décourageant pour les gens qui veulent faire de la politique. Vous savez, les gens qui sont en prison, présentement, qui ont fait toutes sortes de crimes odieux, ne perdent pas leur droit de vote. Moi, pour 500$ - 600$ de pancartes et pour une facture de photographe, je perds mon droit de vote pour cinq ans. Pensez-vous que ça de l’allure?