Les ouvriers de la fonction publique sont mécontents des pourparlers visant le renouvellement de leur convention collective.
Sans nouveau contrat de travail depuis avril dernier, les dernières offres de l'employeur sur la table sont inacceptables, selon Michel Girard président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
Ce qui était offert sur la table n’était pas satisfaisant. L’employeur parlait de 5% pour 3 ans. Alors qu’on sait très bien que depuis 30 ans, en tenant compte de l’inflation, nos membres perdent 7 % de leur pouvoir d’achat, ça équivaut à environ 3 000$ par année. Si on se fie à l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), nos ouvriers accusent un retard global de 32 % versus ce qui se fait au privé et dans les grandes municipalités en frais de poste similaire.
Ces salariés oeuvrent dans les prisons, piscicultures, pépinières, mais sont généralement à l'emploi du ministère des Transports du Québec (MTQ).
Aucun moyen de pression n'a été voté pour l'instant, mais les syndiqués ont haussé le ton et installé des pancartes aux abords de leur lieu de travail.