Une Jérômienne qui présentait des symptômes s'apparentant à la COVID-19, salue le travail des intervenants de la santé avec lesquels elle a dû composer le week-end dernier.
Depuis son retour de voyage, dimanche 8 mars dernier, Johanne Lavoie a souffert de fièvre et de violentes crampes près d'un poumon.
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, la douleur étant insupportable et présentant des signes de détresse respiratoire, elle a fait appel aux ambulanciers qui se sont présentés avec une combinaison spéciale.
Après s'être assurés que la dame pouvait sortir d'elle-même de son domicile, ils l'ont pris en charge et l'ont conduite à l'Hôpital régional de Saint-Jérôme.
Des tests ont finalement révélé que la femme avait subi une embolie pulmonaire, qui aurait pu lui être fatale n'eût été l'intervention rapide du personnel de la santé.
Elle tient, d'ailleurs, à les remercier...
Mon intention c’est de sécuriser les gens et de démontrer à quel point le protocole est suivi et que les gens le respecte. Parce que s’ils ne le suivent pas, ils vont se faire mettre en quarantaine et on (population) va être bien plus mal pris. Je me suis sentie très bien sécurisée. Ça va à l’encontre de tout ce qu’on voit et on entend.
La quinquagénaire attend des résultats d'analyse à savoir si le coronavirus pourrait avoir été un facteur dans son problème de santé. Johanne Lavoie croit que ce résultat sera négatif parce qu'elle ne présente pas de toux.
AUCUNE INFORMATION À SON ARRIVÉE
Celle qui est bien connue dans la région à titre de coach/conférencière et partenaire du milieu de la santé revenait d'Hawaï. Elle confirme qu'à son retour à l'aéroport Montréal-Trudeau, il n'y avait aucun panneau sur les mesures à prendre pour contrer la COVID-19. Le douanier ne l'a pas, non plus, informé sur la situation.
Johanne Lavoie nous a indiqué avoir pris conscience du sérieux de la crise au lendemain de son retour.
En vacances, j’ai décroché totalement. Le lendemain de mon arrivée, j’ai trouvé ça drôle lorsque j’ai vu la dame au Costco nettoyer les paniers au Purrell et se nettoyer les mains. Je lui ai fait le commentaire qu’ils (les autorités) ne faisaient même pas ça à l’aéroport.