La délégation d'élus et de citoyens qui s'est déplacée à l'Assemblée nationale, mardi, dans le but de faire pression sur le gouvernement dans le dossier de sécurisation de la route 117 revient de son voyage sans avoir de réponses à ses questions.
Le regroupement, qui réclame un doublement des voies dans le tronçon Labelle - Rivière-Rouge, n'a pu obtenir de rencontre avec le ministre des Transports, François Bonnardel. Qui plus est, celui-ci, questionné en chambre et à l'extérieur, n'a pris aucun engagement en faveur de l'élargissement des voies.
Le citoyen Marc Coiteux qui était du rendez-vous se dit dubitatif et un peu découragé face à la situation.
Le ministre Bonnardel n’a pas été capable de se commettre d’aucune façon à annoncer un quatre voies. Il se borne à dire que les études (rapport attendu du MTQ) dicteront ce que ce sera. De toute façon, c’est toujours les mêmes réponses depuis plus d’un an, depuis qu’on questionne ce gouvernement-là sur ses intentions suite au PQI (Plan québécois des infrastructures) annoncé en 2018 par le Parti libéral du Québec. C’est pas du tout rassurant.
RENCONTRE
Le comité régional a rencontré durant environ une heure la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, et la ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours. Toutefois, rien de concret n’est ressorti de ce tête-à-tête.
D’ailleurs, Marc Coiteux se fait très critique de la gestion du dossier par les deux politiciennes.
La ministre D’Amours est presque invisible dans ce dossier. Quant à la députée Jeannotte, qui m’accuse d’être démagogue parce que je soutiens qu’elle n’a pas de leadership dans ce dossier-là, elle est incapable de se commettre en faveur d’un quatre voies et elle ne le fera pas parce que, vraisemblablement, ce n’est pas dans les plans du gouvernement.