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Entrevue intégrale avec les directrices Christine Filiatrault et Martine Samson sur la zone de chamaillage
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L'école primaire de St-Sauveur a instauré une zone de chamaillage dans la cour de récréation du pavillon Marie-Rose.
Dans le cadre d'un projet-pilote, implanté sur l’heure du dîner depuis lundi, les élèves peuvent se bousculer, dépenser leur énergie tout en étant supervisés en permanence par des surveillants.
Les enfants doivent cependant respecter certaines règles pour conserver ce privilège, comme l'explique la directrice adjointe Martine Samson.
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Explications avec la directrice adjointe Martine Samson
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La zone de chamaillage, testé par une centaine d'élèves satisfaits, n'encourage pas la violence selon la direction, mais l'empêche en montrant aux enfants comment dépenser leur énergie de manière appropriée.
Marie-Rose est le seul établissement de la Commission scolaire des Laurentides qui permet aux enfants de se chamailler de façon supervisée et il n'est pas impossible que le pavillon de la Vallée emboîte le pas.
« C’est une initiative du service de garde, qui avait vu ce projet se déployer dans d’autres écoles du Québec. [...] Nous suivons les mêmes règles que les autres écoles qui ont adopté une telle zone. [...] Cela demeure un jeu volontaire, une activité ludique. Ce n’est pas une zone de règlements de comptes. [...] C’est un franc succès jusqu’à maintenant et c’est très populaire. Un bilan de cette période d’essai sera déposé au conseil d’établissement de février. »