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Le docteur Simon-Pierre Landry et les solutions aux situations de débordement des urgences
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Les urgences des établissements de la santé de la province ont débordé durant les Fêtes et le sont encore en ce lundi matin 6 janvier, dans plusieurs régions.
Malgré la répétition de ce scénario, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) n'a toujours pas pris les mesures appropriées pour désengorger le système.
Pourtant, les solutions sont là, de l'avis du médecin à l'urgence de l'Hôpital laurentien de Sainte-Agathe-des-Monts, le docteur Simon-Pierre Landry.
Il faut plus de lits en unité d'hospitalisation et en CHSLD pour les patients sur civières alors que pour la clientèle aux prises avec des problèmes de moindre importance, les hôpitaux doivent obtenir les pouvoirs nécessaires pour signer des ententes de transfert de patients vers les cliniques médicales, ce que ne permettent pas, actuellement, les programmes du MSSS.
C’est d’arriver à avoir des unités de débordement à l’hospitalisation où on peut, finalement, débloquer de la place dans un endroit qui est beaucoup mieux pour le patient, ça prend aussi des lits en CHSLD qui soient ouverts pour recevoir ces patients-là. Pour ceux qui se trouvent dans la salle d’attente, il faudrait mieux intégrer les cliniques qui se trouvent près de l’hôpital. Les programmes gouvernementaux ne permettent pas à l’hôpital de signer des ententes avec des cliniques où l’on aurait, justement, un contrat qui stipulerait que lorsque l’urgence déborde on pourrait transférer les patients vers les cliniques où ils pourront voir des médecins.
À 6 heures, lundi 6 janvier, le bilan du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides sur la situation des urgences de la région faisait état d'un taux moyen d'occupation à 172 %.
Le docteur Landry s'est longuement penché sur la situation d'engorgement des urgences à cette période-ci de l'année sur sa page Facebook.