La Ville de Saint-Jérôme prend les moyens nécessaires pour assurer la pérennité du BIPA (Bureau de l’intégrité professionnelle et administrative).
En séance du conseil, mardi soir 17 décembre, on a annoncé un règlement, qui sera adopté le mois prochain, qui viendra définir les pouvoirs, mandats et encadrement financier et légal de l'organisation.
De plus, son budget 2020, de près d’un million de dollars, deviendra officiellement récurrent.
Quant à la direction de l'organisme, actuellement assumée par Jacques Duchesneau, le nouveau règlement établit un mandat de cinq ans pour l'inspecteur général renouvelable qu'une seule fois. Le principal intéressé a confirmé qu'il demeurerait en poste pour la suite des choses.
Au terme de chaque mandat, un comité de sélection, composé du directeur général, d’un avocat spécialisé en droit municipal, du directeur du Service de police et d’une personne oeuvrant dans un organisme exerçant des fonctions similaires au Bureau, sera mis sur pied afin de désigner le successeur.
« Je suis fier de ce règlement et du fort message qu’il transmet sur le sérieux que notre administration porte à l’intégrité de la Ville de Saint-Jérôme. Le rôle du BIPA sera désormais plus clair, sans ambiguïté. Plus que jamais, notre ville se positionne comme une cité de possibilités moderne où l’éthique et le respect des contribuables occupent une place centrale », souligne le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher.
Créé au printemps 2017 dans la foulée de révélation d'un ancien directeur de l'ingénierie confirmant l'existence d'un système de partage de contrats dans l'ancienne administration municipale, le BIPA a pour mission de surveiller l’octroi et la gestion des contrats publics ainsi que leur exécution.