Canopy Growth et les Serres Stéphane Bertrand nagent en pleine crise à cause des odeurs de cannabis à Mirabel.
Depuis que CIME a sorti publiquement que des citoyens se plaignent des odeurs provenant de leur coentreprise Vert-Mirabel et qui se rendent même à l'intérieur de l'école primaire Ste-Anne, le géant canadien du cannabis marche sur des oeufs et refuse nos demandes d'entrevue.
Dans une déclaration envoyée par courriel, Canopy Growth dit prendre au sérieux les préoccupations de la communauté mirabelloise rappelant vouloir agir comme bons voisins.
Mais impossible de savoir ce qui est fait concrètement pour régler les problèmes de ventilation qui forceraient le producteur à ouvrir les fenêtres des serres.
Le chef du développement des affaires de Canopy Growth Corporation, Adam Greenblatt, devait nous accorder une entrevue cet après-midi qu'il a annulé à la dernière minute.
Joint au téléphone, M. Greenblatt a expliqué qu'il devait se rétracter pour une question d'ordre juridique qualifiant la situation de délicate en ce moment.
Au cours des dernières heures, le maire de Mirabel Jean Bouchard a confirmé à CIME que le plus gros producteur canadien et mondial regarde ce qui est installé dans ses autres usines en Californie et en Colombie-Britannique.
Selon lui, il est possible qu'un système de filtration hyper performant soit installé dans les prochains mois à Mirabel.
Canopy Growth n'a pas voulu confirmer cette information.
Nous prenons au sérieux les préoccupations de la communauté et nous voulons rassurer les citoyens de notre engagement à agir comme bons voisins. Nous sommes très fiers de notre installation à Mirabel, où nous comptons sur plus de 130 employés, la plupart d’entre eux sont de la communauté, pour assurer nos activités. Nous continuons de surveiller à chaque jour les impacts environnementaux et à travailler avec les instances fédérales, le conseil municipal et la population de Mirabel afin de répondre à d'autres préoccupations, le cas échéant.