Aller au contenu

Rue Lamontagne : le conflit entre St-Colomban et St-Jérôme est loin d'être réglé

Rue Lamontagne : le conflit entre St-Colomban et St-Jérôme est loin d'être réglé
Des jeunes aux abords du CEP et de l’école Les Studios sur Saint-Nicholas où le trafic de la rue Lamontagne est détourné. / Cogeco Média
0:00
10:22

La bataille entre les villes de St-Colomban et St-Jérôme dans le dossier de la rue Lamontagne est dans une impasse.

La Commission municipale du Québec a confirmé à CIME qu'elle ne peut pas intervenir pour résoudre le conflit puisque le conseil municipal jérômien refuse de collaborer.

La CMQ nous a expliqué qu'elle n'a pas le pouvoir d'obliger St-Jérôme à participer à une séance de médiation, comme le proposait en février dernier St-Colomban, qui a toujours déploré que sa voisine ait décidé d'installer une signalisation interdisant le virage sur les rues Langlois, Lamontagne et des Noisetiers en provenance de Saint-Nicolas.

Pour que l'instance gouvernementale puisse identifier clairement la ville responsable de l'entretien et de la signalisation sur Côte Saint-Nicholas, les deux parties impliquées doivent vouloir s'asseoir à la même table et doivent adopter une résolution pour autoriser un médiateur, qui connaît bien le domaine municipal en plus d’être indépendant et impartial.

Fin de l'entente

Les élus de St-Jérôme avaient déjà annoncé leurs couleurs le 15 janvier lorsqu'ils ont adopté une résolution indiquant qu'ils ne donnaient pas suite aux demandes de la Ville de Saint-Colomban et invitaient plutôt ses représentants à échanger sur leurs préoccupations lors d'une rencontre qui s’est déroulée le 31 janvier.

À ce moment, Saint-Jérôme n’avait montré aucune ouverture à modifier sa signalisation et St-Colomban a donc mis fin, en février, à l’entente pour l’entretien sur la côte Saint-Nicholas, qui prévoit un partage des coûts à parts égales.

Depuis, l'affaire stagne et est loin d'être réglé puisque l’article 75 de la Loi sur les compétences municipales stipule que « [l]orsqu’une voie publique est divisée par la limite des territoires de deux municipalités locales, de telle façon que la responsabilité de la gestion de cette voie doit être assumée par une seule municipalité, les municipalités concernées doivent conclure une entente intermunicipale. »

Le conseil municipal colombanois fera valoir son point en octobre prochain devant la CMQ, soit six mois suivant la fin de l'entente entre les deux villes.

Et le MAMH ?

Une demande a été déposée par CIME au Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH) afin de savoir s'il pourrait avoir à trancher ou à s'en mêler pour dénouer l'impasse plus rapidement.

Rappelons que la Ville de Mirabel est aussi impliquée dans le dossier alors que les citoyens de Mirabel-en-Haut circulent également sur Saint-Nicholas pour se rendre à l'autoroute 15.

Abonnez-vous à l’infolettre de CIME 103.9 - 101.3!
En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.
L’écoute en direct débutera à la suite de ce message publicitaire.
Lunch 90-2000
En direct
En ondes jusqu’à 13:01