Les usagers du train de banlieue Deux-Montagnes en ont assez des travaux du Réseau express métropolitain (REM) qui vont chambarder le service au cours des prochaines années.
Une Lavalloise excédée par les perturbations, actuelles et à venir, demande à la Cour supérieure, par le biais de la firme Azran & Associés, l’autorisation d’entamer une action collective au nom de toutes celles et tous ceux qui subiront les impacts des travaux du REM.
Magali Barré se dit affectée par les mesures temporaires mises en place pour une période d'au moins trois ans.
Les acteurs suivants sont visés : EXO, CDPQ Infra (la filiale de la Caisse de dépôt et placement responsable du REM), l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) ainsi que le Procureur général du Québec.
Si elle est autorisée par la cour, l'action collective se ferait au nom des usagers des trains de banlieue de Deux-Montagnes et Mascouche, mais aussi au nom des propriétaires de résidences situées aux abords de deux lignes de train.
Actuellement. Il s’écoule environ de sept à douze mois avant que la cour ne se penche sur une telle demande.
Cette requête est la seconde initiée par les usagers du train de Deux-Montagnes. Une autre demande d'action collective a été déposée à la Cour l'été dernier.