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Les «profs à boutte» sont nombreux à la CSSMI, selon le syndicat

Les «profs à boutte» sont nombreux à la CSSMI, selon le syndicat
Image / Fédération autonome de l'enseignement
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Des profs en détresse comme Kathya Dufault qui a témoigné dans La Presse hier sont très nombreux à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, selon Syndicat de l'enseignement des Basses-Laurentides (SEBL).

En entrevue à CIME, la présidente de l'organisation Nathalie Bouyer affirme que l'épuisement des enseignants est le symptôme du manque de temps et de ressources et de l'énorme pression exercée sur eux pour obtenir des résultats.

Elle ne mâche pas ses mots.

« L'école est devenue une entreprise. On regarde le taux de réussite des élèves comme une fin en soi. Une espèce d'approche client je dirais. On va dire aux enseignants : ``Qu'est-ce que t'as fait ou pas fait pour que l'élève ne réussisse pas ? `` Les profs ont cette pression tant des parents, des directions, des collègues et des élèves eux-mêmes. C'est là qu'on arrive essoufflé et des enseignants craquent. »

Trop d’élèves avec des besoins particuliers

Un autre problème est que les élèves avec des besoins particuliers se retrouvent maintenant dans les classes régulières sans avoir les ressources qui suivent comme l'aide d'un technicien en éducation spécialisé.

En ce sens, la présidente du SEBL déplore que l'argent soit au coeur des priorités des commissions scolaires.  

« Je suis convaincue que l'intention des milieux est que l'élève soit bien, mais ce n'est pas ça ce qui vit. Malheureusement, l'argent est au centre de la situation. Une classe spécialisée ça coûte cher à ouvrir parce qu'il y a peu d'élèves pour un seul enseignant. Avoir des services spécialisés ça coûte des sous. Ce sont des choix qu'on fait au sein des commissions scolaires et des gouvernements. »

Le syndicat, qui entamera un processus de négociation dans les prochains mois, espère que le nouveau ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, va se rappeler qu'il a été professeur et qu'il changera cette vision de marchandisation de l'éducation.

La CSSMI ne commentera pas

La Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles n'a pas voulu donner ses commentaires sur le départ de l'enseignante Kathya Dufault, après 24 ans de service, ni nous dire si elle va se pencher sur ce qu’elle a vécu.

« Puisque ce dossier concerne une employée en particulier et un dossier personnel, nous ne pouvons pas commenter cette situation. », a indiqué la conseillère en communication à la CSSMI Mélanie Poirier.

Par contre, on a tenu à dire que plusieurs stratégies de recrutement sont en place pour faire face à la pénurie d'enseignants et inciter les gens à choisir la CSSMI.

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