Une pénurie de main-d’œuvre affecte le secteur de l’éducation actuellement au Québec et la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) ne fait pas exception.
L'organisation recherche des dizaines d'enseignants, tant au primaire qu'au secondaire, ainsi que du personnel professionnel comme des orthophonistes ou des psychologues.
La CSSMI confirme aussi que les banques de remplaçants sont presque vides.
Nathalie Bouyer, présidente du Syndicat de l'enseignement des Basses-Laurentides (SEBL) craint le dépannage obligatoire pour pallier la pénurie de profs.
« Une de nos craintes, et on l'a vécu l'an dernier et l'année d'avant, c'est de voir certains enseignants obligés d'aller remplacer un prof absent. Ce qu'on pourrait appeler du temps supplémentaire obligatoire. Par exemple, mes élèves sont en éducation physique, je te demande d'aller remplacer ta collègue absente, ce qui fait que j'ai une surcharge de travail. »
Des départs à la retraite non remplacés ?
La Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles soutient que chaque année, et ce, depuis plus de 10 ans, une centaine d’employés prennent leur retraite.
Pendant ce temps, la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles construit de nouvelles classes et prévoit investir des millions de dollars dans de nombreux projets de rénovation amenant aussi des besoins en effectifs.
« Les nouveaux établissements qui ont été construits sur notre territoire depuis les dernières années amènent aussi des besoins en effectifs. La création de nouvelles classes fait en sorte que nous avons besoin chaque année de personnel supplémentaire. Nous cherchons effectivement de nouveaux employés pour certains postes spécifiques à combler. », a indiqué Mélanie Poirier, conseillère en communication à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles.
Pour tous les postes disponibles : http://siterh.cssmi.qc.ca/siterh/dotation/affichage-de-postes/