Des flammes d'origine électrique
Un incendie a été déclenché en matinée dans une salle de conférence au Manoir Saint-Sauveur.
Animé par Christian Page
Phénomènes inexpliqués, étranges, mystérieux. Des enquêtes de fond, des témoignages exclusifs. Des conclusions surprenantes. Bienvenue dans l'univers paranormal de Christian Page.
Idée originale, scénarisation et animation : Christian Page
Réalisation et montage : Pierre Gervais
Depuis l'avènement du mouvement spirite, au XIXe siècle, l'idée d'une possible communication avec l'au-delà est devenue une véritable «ruée vers l'âme». À l'époque, ce genre de communication n'était apparemment envisageable que par le biais des médiums... et les planchettes «Ouija». Puis, l'arrivée de nouvelles technologies dans l'univers de l'audio et de la vidéo a repoussé les limites de cette quête. Ces nouveaux supports «high tech» ont vite été mis à contribution pour ouvrir un canal avec l'au-delà. Cette version 2.0 du spiritisme à l'ère de l'informatique a été baptisée «trans-communication Instrumentale» ou TCI. Ces enregistrements vidéo et audio sont-ils la preuve de l'existence d'une vie après la vie ?
Le 21 août 1955, à Hopkinsville, au Kentucky, la famille Sutton se retrouve parachutée dans une aventure digne d'un western à la John Wayne. Pendant des heures, la ferme est assiégée par une poignée de gnomes luminescents. Retranchés dans la maison, les hommes tentent de défendre femmes et enfants en tirant sur ces créatures cauchemardesques. Les assiégés ont beau faire feu sur ces lutins d'outre-monde, les envahisseurs semblent invulnérables. Les balles ricochent sur leur cuirasse sans effet. Entre deux assauts, les Sutton réussissent à s'enfuir et gagnent le poste de police d'Hopkinsville. Aux policiers étonnés, ils détaillent l'un des plus surprenant épisode de toute l'histoire des OVNIS : La bataille d'Hopkinsville.
En 1980, les Glatzel, une famille modeste du Connecticut se trouve plongée dans un infernal chaos. Non seulement leur résidence est-elle le théâtre de manifestations surnaturelles, mais l'un des enfants, David, un garçon de 11 ans, est victime d'une entité diabolique. Pour les parents, il ne fait aucun doute : David est possédé. Désespérés, ils contactent le couple Ed et Lorraine Warren, des «démonologues» spécialisés dans ce genre d'affaires. À l'issue d'un rituel d'exorcisme, le petit David est libéré, mais le Diable n'a pas dit son dernier mot. Comme s'il jouait à saute-mouton, le Malin passe du jeune David à Arne Johnson, le petit ami de la sœur aînée de David. La table est mise pour un drame en devenir : le meurtre d'un certain Alan Bono. Cette incroyable histoire a été le canevas du film à succès La conjuration 3 : Sous l'emprise du Diable (2021).
Dans l'univers du mysticisme et de l'ésotérisme, peu d'objets ont soulevé autant de fascination que le «crâne de cristal». À en croire la légende, il aurait été découvert en 1924 au cœur d'un temple de la cité millénaire de Lubanntun, au Belize. Certains affirment que cet artefact ancien aurait été offert aux Mayas par une super civilisation disparue, peut-être même par des extraterrestres. On raconte aussi que le crâne, à la manière d'un disque dur, renfermerait un savoir universel capable de transformer le futur de l'humanité. Sa légende est si omniprésente dans l'univers de l'étrange, que même l'infatigable Indiana Jones n'a pas su résister à son pouvoir d'attraction. Mais au-delà du mythe, que savons-nous de cet artefact mystérieux ? D'où vient-il ? Dans quelles circonstances a-t-il été découvert ? Qui en ont été les artisans ? Le crâne de cristal est-il aussi mystérieux qu'on le prétend ?
L'univers du paranormal flirte parfois ― dangereusement ― avec les théories du complot. Cette «relation» ambiguë diabolise généralement les gouvernements ou les grandes organisations paragouvermentales. On les accuse de «cacher la vérité» sur une kyrielle de sujets dérangeants, comme les OVNIS ou le développement de technologies secrètes dignes de films de science-fiction. L'une des plus populaires théories du complot vise les missions lunaires du programme Apollo, entre 1969 et 1972. Ces prétendus «sonneurs d'alerte» affirment que ces missions auraient été tournées dans des studios de cinéma pour tromper leurs rivaux soviétiques. Les alunissages d'Apollo seraient les jalons de la plus monumentale supercherie du XXe siècle. Ils en tiennent pour preuves des anomalies qui ne laissent aucun doute sur ce qu'ils qualifient du plus grand mensonge de l'histoire. Que valent ces arguments ? Au su des difficultés auxquelles fait face la NASA pour son projet Artémis ― dont l'objectif est de renvoyer des hommes sur la Lune ― faut-il réellement s'interroger sur la réalité des missions Apollo ?
Dans l'univers du paranormal et de l'occultisme, le règne du IIIe Reich exerce une étrange fascination. On raconte notamment que, dans les derniers mois de la Deuxième Guerre mondiale, les ingénieurs de la Luftwaffe (armée de l'air) auraient développé des aéronefs aux propriétés extraordinaires. On prétend que ces wunderwaffen ― littéralement «armes fantastiques» ― auraient été le fruit d'une collaboration entre une unité d'élite, la Société du Vril, et des extraterrestres aryens tout droit débarqués de l'étoile d'Aldébaran. Au lendemain du conflit, ces engins auraient été déplacés dans des installations allemandes aménagées sous les glaces de l'Antarctique pour éviter qu'ils ne tombent entre les mains des Alliés. On raconte même que l'un de ces appareils, baptisé «la Cloche», avait le pouvoir de voyager à travers le temps. Une réécriture de l'histoire qui n'est peut-être pas si anodine qu'on le croit...
Au début des années 1980, les divers services de la police du grand Chicago (Illinois) doivent se rendre à l'évidence : la «ville des vents» est de nouveau le terrain de chasse d'un tueur en série. Ces crimes surviennent quelques années après la folie meurtrière de John Wayne Gacy ― le clown assassin ― qui a fait au moins 33 victimes. Dans le cas de ces derniers meurtres, les victimes sont toutes de jeunes femmes, dont plusieurs prostituées. Elles ont toutes été violées et torturées. Leur bourreau s'est aussi livré à des mutilations sexuelles épouvantables. Les enquêteurs vont bientôt découvrir que derrière les meurtres de «L'Éventreur de Chicago» ne se cachent pas un, mais quatre sadiques qui agissent ensemble pour satisfaire aux fantasmes de leur maître, un sataniste pervers... et cannibale. Une affaire unique dans les annales judiciaires américaines.
À l'automne de 1973, une vague d'apparitions d'OVNIS déferle sur les États-Unis. Il ne se passe pas une seule journée sans que la presse ne parle de ces mystérieuses « soucoupes volantes ». Dans la soirée du 11 octobre, Charles Hickson et Calvin Parker se retrouvent sur les berges de la rivière Pascagoula (Mississippi) pour y taquiner le poisson. Vers 20 h, un objet en forme de ballon de football s'approche d'eux à faible altitude. Dans l'obscurité naissante, les hommes pensent d'abord à une voiture de police. Ils ont tort. Charles Hickson et Calvin Parker sont à la veille de vivre un cauchemar sans nom, une rencontre du 4ème type aux mains de créatures que d'aucuns n'hésitent pas à qualifier d'extraterrestres.
En mars 1989, Mark Kilroy, un jeune étudiant américain de l’université du Texas, se rend à Matamoros, au Mexique. Lui et ses amis comptent bien profiter de la relâche pour faire la fête. Mark n’en reviendra pas. Il disparaît au détour d’une ruelle. Des deux côtés de la frontière, les services de police sont sur la corde raide. La disparition de Mark Kilroy va bientôt mettre à jour une poignée de narcotrafiquants adeptes de magie noire. Dans leur quête de pouvoirs surnaturels, rien n’arrête ces criminels… pas même les sacrifices humains.
En 1995, la petite communauté de La Ronge, en Saskatchewan (Canada), a été le théâtre d'un crime monstrueux. Un enfant a été assassiné et mutilé de manière rituelle. L'assassin, Sandy Charles, un adolescent du village, a vite été appréhendé. Interrogé par les autorités de la GRC, il a vite admis sa responsabilité. Mais les enquêteurs n'étaient pas au bout de leurs surprises. Selon Sandy Charles, son crime s'inscrivait dans un processus magico-religieux inspiré d'un film d'horreur populaire. Sandy Charles rêvait de devenir le plus puissant des sorciers : un Warlock.