Jeff Gorton, vice-président des opérations hockey du Canadien, est plus affamé que jamais! Il se confie à Mario Langlois en premier lieu sur les défis et les apprentissages de la dernière saison.
Il évoque avec transparence un début de campagne difficile, mais déterminant, où le leadership de Martin St-Louis a joué un rôle clé : malgré la pression, l’entraîneur-chef est resté exigeant tout en gardant confiance en ses joueurs, qui ont appris à se tenir responsables.
Gorton parle aussi de sa vie à Montréal – notamment de ses marches sur le mont Royal – et de ce que cela lui rappelle: la difficulté et la grandeur de jouer en séries. Il insiste sur l’intensité des attentes dans un marché comme celui de Montréal, où St-Louis demeure inévitablement le visage de l’équipe.
Il commente également la récente signature de Connor McDavid, qu’il qualifie de contrat qu’il « respecte énormément », et explore ses répercussions potentielles sur les futures négociations, notamment avec Lane Hutson. Il rappelle que lui et Kent Hughes ont mis en place une hiérarchie salariale claire depuis leur arrivée.
Malgré la reconstruction, Gorton se dit touché par le soutien constant des partisans et affirme avec conviction: «The future’s bright – that’s the key»
«Je pense que nous allons voir le réel potentiel cette année» -José Théodore
José Théodore est en grande forme au micro de Mario Langlois, partageant autant ses anecdotes savoureuses que ses opinions bien senties.
Entre deux souvenirs d’avant-match – dont sa superstition de manger deux hot-dogs moutarde entre deux périodes– il analyse avec franchise la nouvelle réalité du Canadien de Montréal.
Selon lui, le CH entre dans une ère complètement différente : fini l’effet de surprise, cette année l’équipe devra prouver qu’elle appartient à l’élite. Il commente aussi l’utilisation prudente d’Ivan Demidov, affirmant qu’«on ne peut pas donner quelque chose à une recrue qu’il ne mérite pas».
José Théodore finit en envoyant un message clair: «Dans tes rétros, il y aura toujours quelqu’un prêt à prendre ta place».
Une chance à ne pas rater, oui, mais qui prouve une belle profondeur grandissante chez les hommes de Martin St-Louis!