Trump double les tarifs sur l’acier et l'aluminium: «Une crampe temporaire ou un geste permanent?»

À l'occasion de sa revue de presse, vendredi, Paul Arcand commente la récente saga entre le président américain Donald Trump et le milliardaire Elon Musk.  Les deux hommes ont multiplié les attaques personnelles jeudi sur leur réseau social respectif après que le patron de Tesla ait critiqué le mégaprojet de loi budgétaire de l'administration Trump. Elon Musk a notamment accusé le président d'être ingrat et a déclaré qu'il n'aurait jamais gagné les élections sans son aide. Donald Trump l'a par la suite menacé de mettre fin aux contrats accordés à ses sociétés, ce à quoi le milliardaire a répliqué en affirmant que le nom du président américain figurait dans les dossiers Epstein. «On sent un malaise. Elon Musk grafigne Donald avec son projet de loi budgétaire. Le narcissique n'aime pas ça, il commence à bouillir, à perdre patience. Et puis jeudi, ça explose, c'est le divorce sur la place publique entre l'homme le plus riche de la planète et l'homme le plus puissant au monde.» Autres sujets abordés L'UPAC confirme qu'elle enquête sur le scandale SAAQclic; Le dossier de santé numérique va coûter plus cher et sera livré plus tard; Gilbert Rozon affirme être victime d'une tentative d'extorsion lors son procès civil; Les profits de la Société des alcools du Québec sont en baisse.

À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand réagit aux informations de La Presse selon lesquelles les travaux de la commission Gallant, qui visent à faire la lumière sur le fiasco SAAQclic, pourraient être prolongés. «La commission Gallant a besoin de plus de temps pour retourner toutes les pierres du scandale SAAQclic, affirme Paul Arcand. C'est pire que ce que l'on pensait. Chaque jour, chaque témoin, est une démonstration de l'insouciance, de l'incompétence voire même de la magouille.» «Par exemple, on a appris hier que la SAAQ n'avait pas pensé à la possibilité d'un dépassement de coûts. Non, les consultants et les fonfons n'avaient pas pensé à ça. Pourtant, l'histoire du Québec est garnie de dérapages budgétaires spectaculaires.» Autres sujets abordés Donald Trump interdit aux citoyens de 12 pays de venir aux États-Unis; Marc Garneau est décédé à l’âge de 76 ans; Nouvelle peine de prison pour un pédophile récidiviste; Attention quand vous déposez un chèque de façon électronique.

À l'occasion de sa revue de presse, mardi matin, Paul Arcand aborde les découvertes de la Commission Gallant sur SAAQclic qui représente, selon lui, un immense scandale qui dure depuis des années. «C'est pire que tout ce qu'on avait imaginé. Je me demande si les révélations ne sont pas plus assommantes que ce qu'on avait appris lors des travaux de la Commission Charbonneau. [...] On a flambé plus d'un milliard pour une cochonnerie, pour un produit qui fonctionne tout croche. [...] Au moins, Monsieur Trottoir, Monsieur Milioto, faisait des trottoirs de qualité. Au moins, Tony Accurso faisait des travaux de qualité. Il était "on time" et "on budget" comme il disait à la commission.» Paul Arcand explique avec un brin d'ironie qu'au moins, lors du scandale de la construction: «on a payé cher, mais au moins ça fonctionnait», alors que dans le cas de la SAAQ, on a eu droit à un naufrage complet. Il ne mâche d'ailleurs pas ses mots à l'endroit du conseil d'administration. Il se demande aussi pourquoi l'UPAC ne réactive pas ses enquêtes à propos de ce fiasco. Autres sujets traités: Le débat sur l’immigration est relancé; Les gens de Québec veulent le troisième lien; Le café, c’est bon pour la santé; Mario Pelchat ne peut pas chanter dans son vignoble.