Ces hommes ont entre 18 et 65 ans. Jour après jour, ils luttent contre cette maladie terrible qu’est la toxicomanie.
La majorité d’entre eux viennent chercher de l’aide parce qu’ils ont touché le fond et ont presque tout perdu. Ils espèrent retrouver leur dignité, leur confiance, leurs enfants... D’autres sont dans l’obligation de s’engager dans une thérapie sur ordre de la cour.
Tout au long de ce parcours, une communauté prend forme. Des liens se tissent, empreints de fraternité et de solidarité. Ensemble, ils trouveront le courage et la persévérance dont ils ont tant besoin pour apprendre à vivre avec leur dépendance et se donner une autre chance.
Dès ce jeudi 18 janvier à 20 h, Télé-Québec diffusera une série documentaire troublante réalisée par André Saint-Pierre (Attraction Images) : La cure. La série, déclinée en cinq épisodes d’une heure, a été tournée au Centre Robert Piché-Elphège Roussel (anciennement connu sous le nom Mélaric) à St-André-d'Argenteuil.
Visionnez la bande-annonce : ici
Diffusion
Cinq épisodes | jeudi 20 h | dès le 18 janvier
Les épisodes de La cure sont diffusés en rappel le dimanche à 20 h et le mercredi 22 h
Un centre tenu à bout de bras
En janvier 2016, la fermeture du Centre Mélaric – l’un des centres spécialisés en dépendances les plus importants au Québec – avait fait les manchettes. La Fondation Robert Piché avait repris le centre en avril 2016 et l’avait renommé Centre Robert Piché-Elphège Roussel. Au moment du tournage de la série La cure, à l’hiver et au printemps 2017, Robert Gauthier (directeur général) et Robert Piché (président du C.A.) n’avaient pu retenir leurs doléances. « Au Québec, les centres comme nous autres vivent dans le tiers-monde. On n’a pas d’argent. Le gouvernement fait le minimum et nous impose le maximum », disait M. Gauthier « La volonté est là. Ils comprennent le problème, mais n’ont pas les moyens et ne veulent pas se les donner », ajoutait M. Piché.
À peine quelques semaines après le tournage de La cure, en juillet dernier, le centre a dû fermer définitivement ses portes à cause de difficultés financières importantes.
De l'aide au bout du tunnel dans les Laurentides
Toute personne qui souhaite obtenir des services de désintoxication et de réadaptation pour un problème de dépendance (alcool, drogue, jeu pathologique) doit contacter le service Info-social Laurentides en composant le 811 suivi de l’option 2. Il sera alors en mesure de discuter de sa problématique avec un intervenant psychosocial qui pourra le diriger vers le service approprié à sa situation, que ce soit une ressource certifiée en toxicomanie ou les services offerts par l’équipe du CISSS des Laurentides.
Le CISSS des Laurentides offre également des services de soutien pour les membres de l'entourage d'une personne vivant avec un problème de dépendance, que la personne en question ait un suivi ou non.
Le CISSS offre des services de désintoxication et de réadaptation en dépendance. Des services externes sont offerts dans l’ensemble des territoires. Il est également possible de poursuivre une cure interne d’une durée maximale de 21 jours à notre installation située à Saint-Jérôme. À l’instar des autres soins et services du CISSS des Laurentides, les coûts sont couverts par la RAMQ. C’est également par le service Info-social Laurentides qu’une personne peut faire une demande pour y accéder.
Sept ressources en toxicomanie sont certifiées dans la région des Laurentides. Chacune d’elles offre une gamme de services aux modalités diverses (coût, avec ou sans hébergement, durée déterminée ou non, etc).
Voici la liste des ressources :
- Portage
- Pavillon Hamford
- Les Centres Bonséjour
- Maison Raymonde-Chopin-Péladeau
- Pavillon Pierre Péladeau
- Sentier du Nouveau Jour
- Maison Lyse Beauchamp