Plusieurs paramédics de la région, en compagnie d'autres de Montréal et de la Rive-Sud, se sont rendus sur le site des festivités du Grand Prix de Montréal qui débute aujourd'hui.
Sans contrat de travail depuis plus de deux ans, le Syndicat souligne que cet événement d'envergure ne pourrait pas avoir lieu sans l'implication des paramédics.
D'ailleurs, le président du Syndicat pour Laurentides et Lanaudière, Danny Leggo Beaudoin, croit qu'il y a une mauvaise gestion de la part du gouvernement face aux conditions de travail et à la surcharge que certains employés vivent.
« Nos employeurs s'en lavent les mains. Le gouvernement, qui paie presque entièrement les services, leur a garanti leurs marges de profits quoi qu'il advienne. Alors, ils voient bien que les conditions de travail qu'ils offrent ne tiennent pas la route. Ils vont chercher, à grands frais, du personnel d'agences privées pour combler les remplacements et c'est le gouvernement qui paie, à leur place, les sommes supplémentaires. C'est indécent! Le vérificateur général a dénoncé cette mauvaise gestion dans son dernier rapport, mais le gouvernement semble faire exprès de regarder ailleurs. »
C'est sur la rue Crescent qu'ils ont distribué de la limonade, pour démontrer au gouvernement qu'ils se sentent pressés comme des citrons.
Rappelons que les 3 300 paramédics représentés par la CSN ont des mandats de grève générale illimitée qui peuvent être déclenchés à tout moment.
Les prochaines négociations sont prévues les 16 et 17 juin.
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